Les Coyotes : Le Blog !

y manquait plus que cela !!!

posté le 01-04-2008 à 13:39:12

Une spécialité Coyote !

Certes, on utilise pas la batte de Base-Ball, mais certains coyotes maitrisent aisément la gamelle

 

le jeu :

 


Commentaires

 

1. 20/20  le 06-05-2008 à 09:42:27

les 1046.9 c moiHey

 
 
 
posté le 31-03-2008 à 17:07:56

La rando des coyotes

Yop !

 

Le club organise sa rando le 27 Avril.

Plusieurs circuits vous seront proposés le long de la vallée de l'Avre.

Du circuit famillial au sportif, il y en a pour tous les profils.

 

  

 

 

Pour participer, il faut :

 

- un vélo (si possible en bon état, ben oui on va pas poireauter jusque 18 heures que tu en finisses parce que t'as du remettre les cliquets de ta roue libre !) 

 

- un casque, cha ch'est pour et' tiote tete, hein biloute  !

 

- un corps d'athlète, même d'un athlète du dimanche matin ! (ca tombe bien on sera un dimanche !!)

 

- et pis ta bonne humeur !  

 

- ah, j'oubliais, tes sous  !

 

pédalator afait un petit compte rendu de sa participation à l'edition 2007 

ici

 

pour pas t'affoler, toi et tes guibolles,

le profil du 60 km :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ça fait peur ???, mais non regarde l'echelle ! (clique sur le profil !)

 

le profil du 40 Km !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et le profil du 20 Km !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. theold  le 02-04-2008 à 11:55:14

Z'avez pas un chti plan, pour con sache ou Ksè ??? ;-))

2. Ze Boss  le 27-04-2008 à 21:18:30  (site)


Bonjour,

Je tenais à vous féliciter pour cette nouvelle édition qui s'est déroulée dans un climat bien agréable.
On s'est bien amusé à prendre les chemins...
Petite question, dans la cote sur la ligne des eaux, c'était bien un caméraman qui s'y trouvait ?
Franchement, ce terrain assez sec tranche bien avec les éditions précédentes (même si parfois, le soleil faisait des apparitions) . Vous avez aussi du doubler le nombre d'inscrit car le parking était bien remplit.. (ça change du début d'Avril..)
Par contre, j'aurais une suggestion à vous faire, pourquoi pas un 30 kms ?
Avec notre groupe, n'ayant pas la très grande forme, on est parti sur le 20. Au ravito, vu que çà roulait pas trop mal, terrain sympas, on a suivit le parcours du 40 kms... Pour finir à la fin avec un 28 kms... çà serait une bonne idée d'inclure ce parcours entre le 45 et le 20.

Voilà, on y reviendra l'année prochaine...

 
 
 
posté le 31-03-2008 à 16:45:07

La Gamelle Trophy by P.A


Certes un peu long mais terriblement drole et réaliste !
Désolé pour la mise en page un peu olé olé, mais bon ......
Un conseil, t'imprimes le récit et quand tu déprimes grave tu le lis, ça vaut un San-Antonio !!




PROLOGUE

19h00 je termine ma tourne , je bourre le X Trail et je file chercher Jose Bove qui est dejà dans les starts.
Rendez vous chez Abott ou l'on doit prendre Jeremy qui termine son boulot a 19h30. 19h45 personne a l'horizon , ca commence a nous gonfler serieux ,
19h46 le voila qui se pointe , on a frise l'incident diplomatique.
En route pour la Gamelle , jusqu'a la sortie d'Alençon nos problemos , apres ca ce corse . Routes de campagne merdeuses et Carole qui refuse de repondre au phone. Je sent la tension monter surtout que la bande d'empaffés refuse de repondre à nos appels.
Enfin le gite , je manque de peu la mare sur la gauche et on se gare.
Comite d'accueil nul , y sont tous colles devant la teloche ,cause de match france/irlande.
On demande où est notre chambre, et on nous colle Jose et moi dans la chambre Pinck. Ca sent l'embrouille.
Apres 3 jaunes, l'ambiance se detent un peu ; Pascal est a son maxi , les autres baignent dans leur jus .
Bonne rigolade a table le week end est bien parti .Les 3/4 partent se coucher les autres tapent la discute devant une petite biere 4h00 du mat ,deja!!!!!!!!
Nous decidons une expedition punitive sponsorise par la biere Fischer Alle hop , tournee de polochon pour tous le monde , ya quelques poches de resistance ça ou là mais globalement l'operation est un succés.



ACTE 1

4h00 du mat, j'ai des frissons, je claque des dents et je monte le son...
bon, c'est pas tout ça, la chansonnette attendra demain, j' vais me pieuter vu que toutes les taffiotes ont déclaré forfait.
Putain, fait vachement noir dans cette piaule.
Pas de bruit, tous les valétudinaires dorment comme des petites tarlouzes pincées du troufignon. Merde, il est où mon duvet? faut que je le trouve sous peine de me cailler le cul toute la nuit.
J'pourrai piquer le sarcophage à Piche, mais pas sûr qu'il apprécie la blaguounette.
Rassemblons nos esprits, en toute logique, il doit être sur le lit. Pour sur, y'a pas plus cartésien que moi, j'vois pas pourquoi il serait autre part de toute façon!
problème n°1 réglé. Trop fort pascal!

Problème n°2:Déshabillage toujours dans l'obscurité , avec équilibre sur un pied pour ôter mon jean extra moulant! Franchement, y'a des jours ou ça moule plus que d'autres!
Une petite envie prostatique est sûrement à la source des mes ennuis.Tant pis, ça attendra demain, pardon ce matin, mais en tous cas, pas évident pour moi de pratiquer des exercices de yogistes avertis, lorsque l'on souffre d'une légère surdité qui affecte le sens de l' équilibre.
Bon, j'fais au plus simple, j' mets mes fringues par terre, elles iront pas plus loin!

Problème n°3: Brossage des dents. Impossible de repérer le nord-ouest pour savoir où se trouve le lavabo, c'est décidé, je garde mon halène de fennec. Fait chier tout de même, un petit verre d'eau fraiche des Alpes Mancelles aurait été probablement une boisson vivifiante et roborative, adaptée à mes amygdales desséchées!

Problème n°4: Y a pas de problème n° 4.

Sommeil de plomb avec record d'endormissement (1''2"'), les connaisseurs apprécieront! Seul inconvénient à ce type de performance, le réveil avec tête plombée! Sportif de haut niveau est un fardeau parfois lourd à porter! 9h00: Réveil forcé par des nuisances sonores venant des entrailles de la terre! Pas bon pour un sportif de haut niveau, ça va pas faire plaisir à Julien qui sommeille en moi. Activation du cerveau. Putain, mal à la tête, odeur de café passé dans les chaussettes à Vinvin, mélangé à un reliquat de pet lardé à Piche, par une raclette trop goulument absorbée.
Le cocktail est suffisant à faire gerber n'importante quel humain normalement constitué, surmené par une activité professionnelle prenante et aggravé par un assistanat de tous les instants, envers des camarades de vélos peu reconnaissants et n'hésitant pas à blaguer un homme terrassé par un virus foudroyant.

La morale de cette histoire n'est pas glorieuse, mais la nature de l'homme est ainsi faite, tel le bas rouge qui dévore le Pinpin tout cru, sans autre forme de procès.La suite de cette aventure viendra plus tard et redonnera ses lauriers à l'homme bafoué par tant de perfidie.



ACTE 2

Il faut se rendre à l'évidence, ma forme ce matin n'est pas sommitale! Que dire de cette bande de hyènes sérieuses, qui n'éprouve aucune empathie envers un homme diminué par la maladie et qui lutte courageusement contre l'attaque virale foudroyante portée en plein sommeil à son encontre. Tu t’es vu quand tu as bu ! Assis sur un bout de banc, il regarde hagard, cette meute livrée à la curée, tout en se partageant voracement un petit déjeuné!. C'est pathétique, l'indulgence n'est pas de mise.
La saynète enregistrée aurait eu grand succès dans un film dramatique, auprès de la population féminine . Hommage tout de même à Nathalie, qui seule de la bande, s'apitoie et propose un breuvage dont les vertus chimiques ne sont pas connues du pauvre bougre. Le résultat ne se fait pas attendre... 1''1''' plus tard (2ème record de la journée), direction Woiwoi (à ne pas confondre avec le bas rouge boiteux sévèrement burné) pour une séance de dégobillage qui me replonge 30 ans en arrière. Flash back donc, qui laisse quelques traces sur les toilettes dont on reparlera lors de l'épilogue...
Ce refus de l'organisme soulage provisoirement le zouave (car il s'agit bel et bien d'un combat contre soi, sort de moi Joé...) mais la 2ème bataille devra avoir lieu dans peu de temps! l'évênnement tant attendu est redouté, heureusement, il n'y a que 2 toilettes (tout par 2). Les badauds amusés se délectent de l'instant, je prends sur moi, ma vengeance sera terrible! "j'vais me coucher, j'me sens pas bien, à t'à l'heure" , je m'éclipse dignement et laisse la bande refaire le film et le zoom arrière sur une hypothétique quantité de breuvage absorbée la veille. Passage par la salle de bain du premier, "tiens salut Phiphi, beurk...beurk", j'échange quelques paroles entre 2 beurks, histoire de tenir compagnie au zèbre qui se brosse les chicots. Dodo, désagréable sensation d'être sur un bateau balloté par une mer déchainée (un comble pour un pays réputé pour ses montagnes infranchissables, certains en feront l'amère expérience l'après-midi...), enfin un peu de calme, quelques taffiotes se décident à faire une ballade dominicale en stane smith, afin d'évacuer la pression provoquée par le stress d'une course qui se profile...
Moi, question pression, j'ai déjà bien évacué, par les 2 bouts et par 2 fois (tout par 2!). Trou noir pendant 2 heures et le bruit de glaçons sonnant le glas dans les verres, me réveille en sursaut. On ne se refait pas à mon âge, je suis un sportif de haut niveau...Merde, il est déjà midi...
Les tapettes n'ont pas de remords, ils se rassemblent sans scrupule sous ma fenêtre pour festoyer afin d'oublier l'échéance qui se rapproche et commence à troubler les esprits... Pendant le dodo de Pascal,boulot pour les autres N'écoutant que mon courage, je décide de me lever et descendre, afin de tenir le rang qui m'est dû (trésorier tout de même) et aussi afin de contrôler discrètement le niveau de la bouteille du vénéré Paul qui semble baisser dangereusement!
Phiphi boit du SKY!... drôle de personnage qui se nourrit de matière synthétique!...Peu être un nouveau produit dopant, inconnu du milieu professionnel!... Je décide de mener une cure de jouvence, même si je fais la risée de tout le monde, demain sera un autre jour...le solde de tout compte aura lieu vers midi ... L'acte 3 vous narrera une ballade "vttcypèdiste" (j'ai des droits d'auteur sur l'expression) pour se décrasser les entrailles et une brochettes partie autour d'un bellâtre arrivée le soir même, quelque peu arrogant, avec un physique difficile, une voiture de merdeux et un vélo dont il manque la moitié de la fourche. Même plus d'argent pour se payer une fourche entière!... La gueule....j'suis même certain qu'il vaut pas un pet lardé à Piche sur son vélo à 2 balles!...


ACTE 3

Cet opuscule rétablira la vérité auprès des générations de Vététistes à venir. Il retrace objectivement les péripéties d'un Week-end riche en rebondissement. L'homme si vite enterré pour ses compagnons de couche, n'a pas encore révélé le personnage qui sommeil en lui. "Joé Star" lui convient pour le moment, les hyènes rieuses s'en donnent à cœur joie, l'insouciance est de mise, cet apéro est sûrement celui de trop! Le bilan est lourd!... Sky, Coca=zéro , Ricard=voyant "réserve allumé" brille de mille éclats (ça promet ,pour l'après midi à venir...) et pétillants en tous genres déjà ouverts, épuisés. Nota bene: Gloire et Paix à cet imminent Homme, j'ai nommé Le très grand Paul R., qui a su développer si parfaitement deux produits antagonistes, à savoir pour les partisants de la "Croix d'or", un circuit automobile et une noble boisson. Cet homme me ressemble si parfaitement, plein de contrastes.... Après avoir loupé le breakfast de 9h, la meute renifle l'odeur du lard et du bacon dans le réfrigérateur et improvise un déjeuné à base d'œufs achetés la veille au supermaket, par 2 sympathiques bénévoles (tout par 2, un vrai couple!). Le résultat est très surprenant. Odeur de pets lardés à Piche dans tout le gîte et chiffonnette d'omelette qui ne tenterai même pas le "boiteux sévèrement burné" (faut reconnaitre qu'il est en pleine digestion du Pinpin du matin, un p'tit cacheton à Nath lui ferait peut-être du bien...). Pour ma part, je me place en qualité de casque bleu, de tout façon, rien ne passera, j'ai l'estomac en forme d'isthme! J'écoute, sans conviction, les théories à 2 euros des apprentis médecins dignes de succéder à Rika zarai et regarde sans commentaire, la troupe s'encrasser les artères (rien compris au film la troupe, c'est les chaines de vélo qu'il faut graisser et le lard recuit ferait très bien l'affaire!). Le comique de service nous sert "Eh, trucmuche! t'as gueule trucmuche! ou oh ça, c'est super" en imitant tantôt Delarue, tantôt Omer. Vraiment bluffant le Jem 2 crottes, tout par 2 et rapport à Jadmel Debouze (comique aussi!)). Un autre genre émerge, avec une aventure Israélite qui crée une hilarité alcoolique sans précédent! José Bovet est au bord des larmes et de la suffocation,dans la confusion, j'en profite pour lâcher une caisse! Tiens, ça sent pas le pet lardé, j'dois être vraiment malade, trop puissant les cachetons à Nath! Faudrait qu'on essaie sur le iench, pour voir! Vient le moment du Gâteau d'anniversaire et de l'ouverture d'une bouteille de champagne (pang, merde le chien!).Miam Miam, Miam Miam... bon le gâteau quoique un peu défraichi, tous les morfales sont au RDV. Je reste soft, quelques grains de raisin (vert et non verre) pour relancer la machine et tester le processus digestif. Ce premier bilan semble positif, la volonté finie toujours par payer! l'Homme a triomphé du mal... je m'exclame: "bon, les tapettes, c'est moment d'aller faire du vélo, il fait beau, tout le monde en Tutu" Certains essaient de m'inciter à rester au gîte, mais n'écoutant que mon courage, je décide de chevaucher ma monture, quitte à être le boulet du groupe, cela réjouira les esprits malfaisants. Comme d'hab., la mise en route est un peu difficile et alors que certains (dont je fais partie) sont déjà sur leur bike, d'autres errent, un rouleau de papier ouaté à la main. Enfin, tout le monde est prêt, départ vers l'inconnu à un rythme de canard boiteux, pacte de non agression oblige! Il ne faut pas plus de 5 minutes pour se rendre compte que personne ne sait où l'on va et le tirage au sort nous guide sur le circuit n°8, avec un chiffre étrangement noir! Le balisage serait-il différent dans cette conté? Les esprits ne sont pas assez clairs pour mener une réflexion qui aboutirait sûrement à une impasse (pas bon pour le VTT, les impasses, on laisse tomber!). Personne n'y trame rien et un sévèrement burné (plus que le chien) impulse l'euphorie au groupe, en prétextant que comme au poker, il faut payer pour voir! L'idée est séduisante sur le moment, mais peut-être suicidaire, faut toujours se méfier des hommes autoritaires! Le petit Nico nous le démontre aujourd'hui... Bon tirage, 10 minutes plus tard, on se retrouve au parc Astérix dans l'attraction phare "Tonnerre de Zeus". L'attraction est un euphémisme, car côté traction, faut plutôt pousser! Honte suprême pour un vététiste digne de ce nom, le moral de la troupe en prend un coup, les esprits s'échauffent et José en prend pour son grade. Nota bene: Le retour d'expérience me fais dire que le pauvre José n'était qu'un lampiste mal éclairé dans l'affaire (vous apprécierez la petite touche d'humour personnel dans la formulation). Le reste de la promenade de santé se passe bien pour certains et moins bien pour d'autres! (pas de nom, les intéressés se reconnaitrons). Au programme, patates, patates, patate, arrêt caca pour Sylvain (eh oui, vous avez bien lu SYLVAIN, monsieur a été élevé dans la soie, il lui faut un toilette homologué et certifié "Jacob Delaffond"), descente technique et Gamelle non trophy pour le comique de service, crevaison, crevaison,etc., que du classique quoi, du bonheur en branche! Cette promenade digestive nous amène aux portes des 18h, il faut rentrer ficelle, pour acheter un complément de ravitaillo et quelques petites pièces pour les vélos maltraités par des propriétaires angoissés. L'acte 3 se terminera là et un chapitre 4 décrira l'atmosphère et les préparations avant course. C'est un autre style, vous jugerez! A+ su les Ondes Julien, le retour.

ACTE 4


la ballade digestive se termine par l'explosion du groupe de pèlerins repentis. Certains décident de rentrer "Presto" pour accomplir des tâches bassement matérielles, alors que d'autres souhaitent se nourrir l'esprit "Piano" en improvisant une petite visite "Découverte et nature" dans le petit bourg typique du coin d'à côté,qui est soit disant, un des plus mignonet village de France (Source J.M!). Moi, ça me va, de toute façon, le grand air me fera le plus grand bien! Banco, nous partîmes à 6 aux portes... de la galère, à cause de Phiphi et de son pneu arrière en mal d'air qui ne tient pas la marée, ce qui nous oblige (rectificatif) ce qui l'oblige à le regonfler toutes les 5 minutes (l'idée traverse l'esprit de certains de laisser faire la nature le concernant...mais le flegme et la courtoisie prennent le dessus, on l'abandonne sans scrupule à son triste sort, mais en laissant tout de même avec lui l'autre Phiphi, ça fera une belle paire!). Petite visite donc du coquet village, avec son sympathique BAR TABAC 3 étoiles et sa magnifique terrasse qui nous tend les bras, en nous appelant tel le chant de la sirène qui piège le marin pêcheur Breton de thon rouge de Birmanie, revendu pour quelques Birrs permettant tout juste de s'offrir un Beer... "Non Joé, sort de moi, je résisterai, je nique ta mère, José, Vinvin et les autres....wouahahahahahahah....." Dernière chance, vite, direction l'église pour chasser le démon qui m'habite (en un seul mot), beurk, c'est plein de pèlerins chasseurs par ici, laisse pas ton bike sans surveillance J.M, vont'le piquer... 2 "je vous salue Marie pleine de grasse, que votre non soit..." plus tard, "Ah, ça va mieux, allez, on s'arrache les taffioles!". Olive tente une descente de l'escalier Gallo-Romain Compostellisé à vélo avec réception hasardeuse, quant à moi, je survole avec grasse et légèreté l'obstacle naturel, en faisant crisser mais Cross-Max à l'atterrissage, pour me retrouver au milieu d'une horde de tapettes en tutu qui semblent énervés du mollet. "Cool Julien, cool, on a dit tranquille aujourd'hui!". On se fond donc au groupe et tapons la discute tranquille, les 2 mains sur le guidon. Olive fait un peu d'esbroufe et d'intox quand, tout à coup...Merde, Jem 2 crottes peut pas s'en empêcher, faut qu'il asticote les énervés de la tête du peloton! En plus, ça grimpe méchant et long! Fait chier Omer, va falloir tirer dessus! A toi de jouer Julien. Je mets les gaz (Prout, prout, beurk puis le 42x13 pour les connaisseurs...) et j'appuis sur les manivelles. "Putain, ça répond bien les guitares, bravo Juju!" En quelques tours de pédaliers, je fonds sur le comique troupier, tel le sévèrement burné sur le Pimpin et suce la roue de Patrick Sébastien jusqu'en haut du relief. Les énervés du mollet abdiquent, préférant tourner à la première à droite, afin de ne pas subir le déshonneur. "C'est ça, cassez-vous les tapettes, on se revoit demain pour la revanche..." freine Julien, freine. Après un tel exploit, le cerveau plein de souvenir, je rentre pénard dans la roue à Delarue, olive le nez callé dans ma ré... Arrivé à la loc., putain, j'y crois pas, t'as vu la BM Olive! Descente du lové (merde, ça tire sur les jambons!) et là, à travers la baie vitré ouverte, l'image de l'Apollon qui tape la discute debout, devant le Phiphi qui répare son pneu tout mou! Je rentre le bide, éclairci ma voix et sert une louche virile au berbère en disant "Salut, Pascal!..." "Bonsoir, Benjamin...le pote à Christophe." Dans ma tête "Putain, on va se fendre la gueule ce soir, va falloir attacher Nath!" Tout haut " Y'a longtemps t'es arrivé? on a fait une promenade digestive!" La suite de la soirée vous sera narrée dans le chapitre 5, avec un style adapté à la situation. A + sur les ondes, Paslien A

ACTE 5


Je teste l'Apollon pour savoir ce qu'il se cache derrière cette vitrine si attrayante! "Benjamin, tu veux voir mon bike? C'est un SPE (Spécialized pour les non chésbran)! Vachement nerveux comme p'tite bête! ça marche du feu de dieu! Hein? Non, c'est pas le rouge! Le rouge, il est à José (dans ma tête, Tête de mort), moi c'est le bleu! Ah, tu préfères le rouge (conard)! Ouais, mais c'est un enduro, moi c'est un cross country, tu vois la dif.? Non! (laisse tomber la neige, ça rebondit...)! Voyant que la conversation tourne court, faute de répondant en face, j'abandonne la partie et laisse Phiphi avec le bellâtre. Quitte à gonfler, il pourra au moins s'occuper de son pneu! "Bon, ben j'vais m'laver avant que les taffioles reviennent d'Alençon!" Ni une, ni deux, je file à la douche, pour régénérer et tonifier ce corps dont les sollicitations de la veille et du jour ont laissé quelques traces! (je ne parle pas, bien évidemment, des traces de pneus retrouvées dans le cuissard à Vinvin, mais des traces sous forme de courbatures que l'eau chaude devrait décontracter). Episode lavage, tout un programme, dans une salle de douche d'environ 16m² (au premier) mais qui ne dispose que d'un bac d'environ 60x40cm. Pour corser l'affaire, le pommeau est nické et la porte ne ferme pas correctement! Pratique, quand tu fais 1m90 et 86kg de muscles gélifiés. Bon, à la guerre comme à la guerre, j'me lance, putain, y'a rien pour poser la serviette, si ce n'est le chiotte juste à proximité! Cela explique sûrement la taille du bac! Trop fort le proprio! Ceci dit, côté chiotte, j'ai un souvenir du matin qui me persuade d'y poser ma serviette! L'avantage d'une telle installation, c'est que tu ne t'attardes pas et quand on est 12, c'est pas plus mal! Autre détail. Si tu fais plus d'1m85, baisse la tête en sortant! "Aille, putain d'ta mère, quel est le con qu'a foutu une barre de guidage pour la porte!". Je m'arrache au passage, la moitié du cuir chevelu et pose le pied malencontreusement sur le petit tapis bleu azur qui semble contenir à lui seul, tous les germes pouvant exister dans ce bas monde! Merde, la mycose est assurée!Caillante au cul, on est fin septembre tout de même,le temps de se sécher en refaisant un numéro d'équilibriste, en plein jour cette fois-ci mais les pieds mouillés et de passer le polaire qui sent le recuit de lard et de ventrèche! Ma parole, Piche a loufé dessus ou quoi! j'm'étais pas rendu compte, quand je sentais le fennec! C'est pas possible, Vinvin est passé avant moi à la douche! Lorsque je redescends, la moitié de la troupe sent le propre! L'organisation de la soirée s'amorce, les bikes subissent les derniers réglages. "Oui Jem, j'vais essayer mon ex-bike" Petit tour de la terrasse et constat accablant! " Pour sûr, il freine pas terrible! T'as déjà changé les plaquettes de frein? Jamais! Cherche pas, demain t'es dans la merde! (Super, un candidat de moins à surveiller for tomorrow!) Phone presto à Piche pour qu'il t'en ramène d'Alençon! T'as qu'5 euros! T'es super dans la merde" Histoire de terrasser la bête, j'ajoute " Et les suspensions, pareil, jamais regonflées? T'es méga dans la merde!" Pour finir " Au fait, ta selle, elle couine! T'es giga dans le merde!" Voyant que j'avais poussé un peu loin le bouchon avec Jem 2 crottes qui pense que laver un vélo suffit à l'entretenir, je tente un dialogue d'apaisement. "Quand Piche reviendra, on regardera dans ma caisse à outils, j'crois que j'peux te dépanner! j'dois avoir des plaquettes usées dedans, mais sûrement moins que les tiennes! Dis rien, j'parie que tu n'as pas de tournevis STORK? (vraiment un gros bitos ce Jem, heureusement qu'il est drôle!). Piche et Arnaud reviennent enfin d'Alençon. De vrais marchands ambulants! La 307 est la caverne d'Ali Baba! On y trouve en vrac, la moitié du rayon de pièces détachées VTT d'Inter Sport, plus une partie des rayons de la superette du coin. Résultat, on se retrouve avec des doubles qu'on ne pourra même pas échanger! "Laisse Jem, j'm'occupe de tout pour ton bike! t'as qu'à prendre l'apéro en attendant, si, si, ça me fais plaisir, j'insiste... (Connard!)" Le barbeuk s'organise, Vinvin prend les choses en mains (un verre de Ricard en premier pour réfléchir à l'organisation à mettre en place et les rôles à attribuer). Sa méthode pour l'allumage est un peu surprenante et douteuse d'un point de vue sanitaire, mais cela semble efficace! Enfin un domaine où Vinvin brille! Remarquez, côté descente, il n'est pas mal non plus! Moins, côté grimpette!... On aligne les saucisses périmées de la veille sur la grille (mais en contre partie, seulement 2 euros la barquette, ceci imposé par une ligne budgétaire serrée et des estomacs à toutes épreuves) sous le regard bienveillant du sévèrement burné qui semble se délecter par avance. 2 ou 3 coups de bottes sont nécessaires pour freiner l'entrain du molosse. Pendant ce temps, Piche mène un combat avec son pneu Maxxis 2,35. Impossible de le dénoyauter. 2 à 3 bougres sont nécessaires pour venir à bout de la bête, pendant que d'autres sirotent amusés par la scène. Jem 2 crottes ironise à gorge déployée (y'a vraiment que là où il est bon, côté manuel, c'est moins évident!). Les pattes sont en train de gonfler en s'imbibant d'eau des Alpes Manscelles, tout est au mieux, dans le meilleur des mondes (Aldus Huxley). La nuit tombe, les estomacs crient famine, surtout le mien d'ailleurs, qui n'a pas vue de nourriture consistante depuis la veille au soir. Fidèle à ma ligne de conduite de sportif de haut niveau, j'accompagne mes fidèles à l'eau plate, pendant que ceux-ci se gargarisent d'alcool dont les réserves semblent inépuisables (Vinvin retrouve une bouteille de SKY toute neuve, sortie de sous ses fagots, ce qui fait la joie et le bonheur du Phiphi). Le repas se passe sans encombre, les fourchettes s'activent pour faire le plein d'énergie, afin de pallier pour le lendemain, à une panne sèche prévisible et tant redoutée. L'ambiance est bon enfant, mais l'humour du midi n'y est plus, l'atmosphère avant course s'installe et les gorges se sérent... Je sympathise avec Benjamin, surtout depuis qu'il est venu avec cette bouteille que moi seul est repéré, à savoir un St émilion grand cru que je compte bien goûter sans en faire publicité, afin de ne pas éveiller la convoitise de mes congénères assoiffés qui se contenteront de l'ordinaire dévolu à la troupe! Ce jeune n'est finalement pas si mal que cela, comment peut-on en douter lorsque l'on a une 330D, qu'on la fait essayer sans en avoir fait la demande et qu'en plus, on offre un vin de qualité, à qui sait l'apprécier! Oh oui, Benjamin, je pense que nous avons des points communs, et c'est promis, demain je t'attendrais lorsque tu sera en difficulté sur ton bike! 22h sonne, les plus émérites pensent déjà à rejoindre Nicolas et Pimprenelle, en chantant des cantiques, de façon à conjurer le sort et en espérant dormir d'un sommeil réparateur. Vinvin et José ont opté pour une méthode plus radicale. A savoir, alcool à gogo, enfilade dans la chambre rose et ... de toute façon, ils n'arriveront pas à dormir ces 2 là! Pour ma part, je suis serein et vais me coucher avec l'idée que demain sera une journée dont on parlera longtemps et qui me redonnera mes lettres de noblesse. L'acte 6 vous parlera de la journée tant préparée et attendue, ou les surprises ne seront pas des surprises mais logiquement, des évènements attendus et redoutés!... A + sur les ondes. Juscal A.

ACTE 6

Vas y Julien, tu tiens le bon bout, t’as fait le trou, les autres ont explosé. Pas de connerie tout de même, c’est vachement technique par là, roue arrière pour passer l’obstacle, montée du mur en danseuse , en haut, virage à 180° en bloquant le frein avant de manière à lever la roue arrière et me placer idéalement pour entamer cette descente endiablée vers la ligne d’arrivée, où m’attend cette blonde à forte poitrine qui me remettra le trophée du vainqueur et me bisera avec ses lèvres pulpeuses…°) Bip, bip, bip, bip, bip…. 6h du mat j’ai des frissons, je claque des dents et je monte…. Les Couleurs ! Putain, vachement bien dormi, j’suis en forme ce matin, la pression atmosphérique dépasse les 1014 Hectopascal symbolisant déjà une forme enviée par beaucoup ! Piche dans son sarcophage ne donne aucun signe de vie ! A bien y regarder, il semble pas bien en forme le Piche et ça vaut mieux, sinon il explose sa couche ! « Piche ! » « Ouais » « Debout faignasse, il est 6h ! » « Ouais » En bas, on entend déjà des bruits révélateurs d’une active post-nocturne. C’est sûrement les 2 phoques de la chambre rose qui préparent leurs tisanes, pour essayer de calmer les angoisses provoquées par cette nuit blanche ! Ni une, ni deux, je bondis du lit, saute dans mon caleçon et enfile non pas Piche, mais mon Jeans et mon Poler à l’odeur de pet lardé. On finit par s’y habituer, à la longue… « Bouge-toi le cul, Piche, on va être à la bourre ! » « Ouais » Je descends les escaliers en petites foulées, pour constater que la table du petit déjeuné est déjà dressée. Bien bossé, les 2 phoques ! Une grande partie de la troupe est déjà attablée, les mines sont tirées et les dialogues sont dignes des histoires sans parole d’autrefois. « Salut les tarlouses ! Bien dormi ? » Les réponses sont sans enthousiasme! Après une nuit parfaitement gérée, pour une récupération optimale (c’est le propre des sportifs de haut niveau), j’ai l’estomac dans les talons. La table regorge de victuailles en partie ramenées par nos 2 épiciers ambulants. Arnaud est aux anges, ce matin, il y a enfin du sucre et du Benco ! Le petit déjeuné se passe sans encombre, la conversation tourne autour de comment va-t-on s’habiller et si on enfile des tutus longs ou des tutus courts ? Les avis sont partagés, les commentaires vont bon train, j’imagine que le tableau final sera riche en couleur ! Une banane pour finir dignement ce petit déj, merde, j’ai la taupe qui fouille au trou. Va falloir jouer des coudes, y’a que deux Jacobs et dans ce genre d’affaire, vaut mieux pas passer le dernier ! Stratégiquement parlant, l’idéal est de se toiletter le museau et les chicots, puis couler son bronze et faire profiter aux autres, du mélange subtiles de pet lardé avec cette bombinette de « fraicheur des océans » laissée sympathiquement par le propriétaire attentionné, qui tient compte des remarques faites par les locataires lors de la restitution des clés ! Il faut quand même constater que les toilettes ont une part belle dans notre Week-end ! 6h30, tout le monde s’active, une vraie ruche en période de pollinisation. Y’a la queue aux portes des 2 salles de douches, la queue à l’évier pour faire le plein des perfusions nécessaires à l’hydratation (soit dit en passant, un contrôle anti-dopage serait légitime pour certains, aux vues de la couleur du liquide après remplissage de la pouche!), des volontaires débarrassent la table, une organisation parfaite, la mécanique semble bien rodée ! L’impensable la veille s’opère par magie ce matin, à 7h00 pétant, tout le monde est en tutu dans la cour embrumée, pour une revue de pactage! L’instant est solennel, Les moteurs des voitures chauffent, un dernier contrôle de l’arrimage des vélos est effectué, les rythmes cardiaques s’accélèrent, tout le monde connaît sa mission et n’attend que le signal du président pour sauter dans les voitures ! « Top départ », le cortège s’organise, tels les mariés allant à l’église, la plus belle voiture prend la tête et les autres s’alignent pour ne former qu’un seul cordon, plus ou moins élastique !... Y’à quand même quelque chose de rigolo dans l’affaire, à chaque fois c’est pareil, la voiture de la marié n’a beau rouler qu’à 50km/h, on trouve toujours le moyen d’en pommer 2 ou 3 ! Remarque, quand on voit la gueule de la mariée, le Comique de service dans la BM, Y’a de quoi pâlir !... Pas de chance Benjamin, faudra aussi te le taper au retour ! Une petite demi-heure plus tard, le profile des alpes Manscelles se dessine, on entre dans la petite bourgade de Sillé le Guillaume. Pour nous mettre dans l’ambiance, nous grimpons sur les hauteurs de se brave Guillaume, beaucoup d’autres voitures se joignent à notre cortège pour ne former qu’une file incessante, guidée par quelques bédouins en tunique jaune ! Le Stress est à son maximum, les colons vont se dilater et faire pression sur les sphincters les plus coriaces! Pour nos deux anciens, ça va être dur de se retenir, vu qu’ils ont sollicité ces organes toute la nuit ! Orientation dans un chemin en sous bois chaotique et garage des voitures sous les ordres des hommes en jaune, y’a plutôt intérêt à obtempérer ! Tout le monde descend, putain fait drôlement frisquette. De frisquette, y’a qu’un pied pour faire …quette, va falloir trouver un p’tit coin tranquille pour se soulager la prostate. Pas évident tout de même, y’a du monde dans le bourg, chaque fougère cache un anxieux. Olive tente l’aventure en premier, pour ma part, je décide de le suivre, juste par acquis de conscience, pour ne pas gâcher le plaisir de cette sortie dominicale ! Je m’enfonce dans le bois, « Salut ! Pascal…, Oh pardon ! Faites, mais pas sur mes chaussures…, Salut ! fait froid ce matin.., Salut, fait beau…, Pardon madame !… » Enfin, un p’tit coin tranquille, je me tapis juste à côté d’Olive et coule une pêche digne d’une glace italienne parfum chocolat (pour vous donner la consistance !). Au moment où j’enfile mon tutu, Nath joue les paparazzis et je la laisse volontiers prendre mes fesses musclées qui font rêver toutes les adolescentes juvéniles en mal de mâle. Julien dépose le bilan Au retour, je regarde bien où je mets les pieds, le terrain est sacrément miné, faudrait pas risquer la chute avant le départ ! Très occupé à regarder le sol, je ne remarque pas la chiennace de ronce qui m’arrache la moitié du tibia, putain ça fait mal ! « Tout le monde a fait son popot ? On va chercher les inscriptions en ordre serré! » En passant, y’a le Phiphi qui après avoir été mou du pneu est devenu mou de la pouche, erreur de jeunesse, le contenu de celle-ci s’est déversée dans la Tuture à Christophe ! Heureusement que c’était pas dans la BM, sinon Benjamin aurait eu une triste opinion de notre club ! Va falloir penser à briffer Phiphi ! Le groupe se dirige vers l’endroit d’où vient le bruit et plus on avance, plus le bruit est fort. C’est angoissant ! On se faufile dans la foule et se regroupe au pied du barnum des remises de plaque. La bande se serre les uns contre les autres comme un troupeau de brebis égarées et attend prosternée que Tophe et moi-même votre serviteur, faisions la queue pour récupérer les précieux sésames. En guise de sésame précieux, je récupère la plaque 1169 ! Un numéro qui n’est pas forcément facile à porter, mais je suis rassuré, les blagueurs ne la verrons pas, vue qu’ils seront behind et verront de ce fait, au mieux mes fesses. Retour à la case départ, pour se parer de nos plus beaux atours. Check list pour tout le monde 3-2-1 partez. et direction ligne de départ. Petite photo de famille avant de partir, pendant que tout le monde a les traits relâchés. Clic clac Kodak, la photo est dans la boite…merci à Nath qui seule à penser à prendre un appareil qui permettra d’illustrer cette romance… L’acte 7 vous narrera la course proprement dite, qui ne manque pas de piment dans son déroulement… A+ sur les ondes. Julien Amand

ACTE 7


Le moment attendu est arrivé. La ligne de départ est devant nous, il ne reste plus qu’à pédaler ! Au bout de cette longue ligne droite clôturée qui nous raccroche encore un peu à la civilisation, se profile un bois mystérieux dont les entrailles sont inconnues de certains. Eh oui, il s’agit bel et bien d’une première pour la moitié du groupe ! 1200 mètre de dénivelé positif, ça peut foutre les j’tons et plus moyen de faire demi-tour ! Angoisses garanties ! Départ timide pour tout le monde, la mécanique doit chauffer. Il fait frisquette et pour le coup, cela ne rime pas avec …quette, bien au contraire, il faut garder un maximum d’énergie en mettant au repos les fonctions non indispensables pour l’activité sus nommée ! Entré dans le bois, le contraste est saisissant. On passe du jour à la nuit, un petit single dans un chemin en humus parsemé de racine à fleur du sol donne le tempo ! Ca tabasse dur, la vigilance est de rigueur, une erreur de pilotage et c’est le tapis assuré ! Pas de surprise, Benj, Jem, tophe partent devant, un groupe se forme avec les outsiders, à savoir Piche, Arnaud, Olive, moi-même et tous les autres. Ce single me rappelle le parcours, au bout du chemin, il y a une patate digne de ce nom qui devrait naturellement se charger de former les groupes par affinité ! Pour ceux qui ont de la mémoire, attention aux colibacilles, à ce moment de la rando, il vaut mieux être atteint de la maladie des vieux ou porter les couches culottes offertes la veille ! En passant, un coucou aux deux hommes en vert avec des képis qui contrôlent le port des plaques à moins qu’il ne s’agisse réellement d’un contrôle de vitesse comme annoncé par le panneau en amont des deux Martiens! Trop drôle les blaireaux de l’organisation, une idée à retenir pour notre Coyote annuelle ! Pour éviter une rodomontade concernant mon numéro (1169 !), je dégaine le premier, afin de ne leur laisser aucune chance ! « Salut, s’avez pas vu passer un caniche toy ?! » « !!!.. »Les deux ahuris me regardent avec des yeux dubitatifs et à bien y réfléchir, je pense que le képi doit enserrer l’encéphale, à moins que ce ne soit mon casque ... ! Chose promise, chose due, nous voilà aux pieds des alpes, y’a du monde dans le bourg, va falloir slalomer ! Cette côtelette va nous permettre de nous étalonner, je décide d’essayer le 32x28 et de faire un check up en haut. Les pièges sont nombreux, silex et lourdauds trop richement nourris parsèment le parcours ! L’allure est bonne, les guitares répondent bien, j’en garde sous les pédales, Benjamin est juste devant en point de mire, il semble m’attendre ! Vraiment insolent ce Benj, à ce stade, je ne sais pas encore s’il joue l’intox mais je commence à avoir de sérieux doutes! Les circonstances de la course font que je me retrouve isolé dans cette marée humaine qui déferle et un problème déontologique se pose à moi. Une décision rapide est à prendre, il faut choisir son camp, 40 ou 50 ? « Merde, j’suis pas une taffiole molle du mollet, c’est 50 ou j’me mets aux tricots ! » Je me cale dans un groupe qui roule bien, enchaine les descentes et montés techniques avec la grâce d’une danseuse étoile de l’opéra de Paris et arrive allégrement au premier ravitaillement. Descente du bike et direction stand à victuailles pour faire le plein de sucre en tous genres. « Merde, JM, y’a longtemps t’es là ? » « Ten minutes ! Putain, t’as fait le combien ? 40 ! Ouais, moi j’ai fait la boucle du 50. Y’a d’la patate ! Hein ! Piche, Arnaud, JEM et Benj sont déjà repartis ! Merde alors, j’ai roulé à bloque ! Y’a un truc que j’pige pas ! OK, vas-y, j’vais attendre les autres ! » Tic-tac, Tic-tac, 15 minutes plus tard, les deux cartes « vermeil » arrivent. « Vous avez pris le 50 ? Y’a un quart d’heure qu’suis là, s’avez-vu Olive ? L’est derrière ! » De fait, le badaud arrive quelques minutes plus tard, en vociférant. « Putain, un connard m’a embarqué dans sa gamelle, il m’a tordu mon LX, j’ai failli lui péter la gueule, dégouté ! » « Freine Olive, t’as réussi à le redresser ? Ouais, cool, vas manger, on roulera ensemble avec les anciens ! » Pendant ce temps, je tape la discute avec José qui est aux p’tits soins pour Vinvin. Une vraie mère poule ! Il m’emprunte ma pince FACOM pour lui régler aux petits oignons son XO acheté aux rabais chez les Belges et qui semble déconner! Pendant cette phase délicate, Gillou tente par tous les moyens de le rassurer et travaille son mental tel un pédopsychiatre averti. Trop fort ce Gillou, cependant mes doutes concernant ces 2 pacsés se confirment ! Désormais, j’vais avoir des scrupules à les laisser rouler dans mon dos ! Arrive un VTTiste qui semble avoir embrassé le sol, au vue de sa figure noire comme celle d’un charbonnier. Ni une, ni deux, je lance la blagounette pour détendre l’atmosphère. « Ma parole, t’as roulé derrière un camion ! ». José et Vinvin se gaussent aussitôt. Au poil, le moral revient, trop fort Pascal ! Enfin, voilà Nath et Phiphi qui arrivent. Nath a le sourire aux lèvres ! Je lance : « Vous avez ramassé les champignons ou quoi ! » Nath, de répondre en regardant le Phiphi aux anges. « Finalement, on n’était pas si loin que ça ! » « °GNAGNAGNA !° », « Bon, on s’arrache les tafiolles, j’commence à me les cailler ! » L’expédition repart, formée de 4 compères, on plante là Nath et Phiphi. On roule devant avec Olive, les anciens s’accrochent. Quelques boucles plus tard, en haut d’un raidillon, merde alors, nez à nez avec JM et le grand Phiphi qui arrivent de la gauche. Je bite rien à ce parcours, mais faut le faire quand même. Plus de 4000 participants, on devrait jouer au loto ! Quelques secondes plus tard, arrive Vinvin qui met un point d’honneur à passer ce tape cul. Bravo, c’est passé, mais au prix d’une grande dépense énergétique ! Le doute habite Vinvin, il parle de rentrer par le 40 avec les autres ! Le pédopsychiatre n’y peut plus rien, Vinvin a pris son dernier Turbo punch ! SOS Pascal, le Grand Phiphi a le pédalier qui breloque. « Ouais, j’ai une pince, t’es dans la merde ! » Les autres en profitent pour se faire la belle, je reste là, en train de me dépoiler pour filer ma FACOM au grand ! Crac, crac, après avoir copieusement ruiné ma pince, la réparation de fortune semble tenir. « T’as intérêt de rentrer au plus court et mollo, a plus et de rien ! » Je saute sur mon bike et pédale comme un dératé pour rattraper les camarades solidaires ! Je retrouve les bougres aux pieds d’une côtelette. JM tire la bourre aux anciens, les visages sont crispés, le spectre des crampes apparaît. Grosse impression de JM, qui cavale en tête du groupe et semble vouloir jouer avec moi. Les anciens abdiquent pétés de crampes naissantes. L’explication finale a lieu en haut de la côte, à l’arrivée sur la route, Julien a lâché les chevaux et fait demi tour pour observer le finish des survivants. Voyant le groupe à l’agonie, nous décidons avec Olive de lâcher les canards boiteux et de continuer en duo. Il reste un peu moins d’une vingtaine, faut pas mollir si on ne veut pas coucher là ! Dernière bifurcation, le choix et difficile, 40 ou 50 ? Collégialement « 50 ». Y’a des décisions que l’on prend sous l’effet euphorisant de l’adrénaline et que l’on regrette amèrement quelques minutes plus tard ! Dernier raviaillo, une pancarte nous rappelle le dénivelé restant. « Merde, ça va être dur, je sens les crampes arriver Olive, on rentre mollo. » Olive est d’accord avec moi, vu qu’il ne se sent pas mieux et rentrons à l’allure des anciens pour ne pas flancher à quelques hectomètres de la ligne d’arrivée. Ouf, le son de la sono animation hurle de plus en plus, on n’y voit rien dans ses bois, mais on ne doit plus être loin ! Petit finish technique et enfin cette putain de ligne d’arrivée. « Cool Olive, on est arrivé au bout ! Trop fort, allez, viens, on s’embrasse…, j’rigole !». Après cette autosatisfaction commune, nous regagnons illico les voitures car l’heure a tourné, il est plus de 13h ! Nous croisons Vinvin et José en 4X4, qui vont faire quelques emplettes ! Vraiment marrant ces deux là ! Nous arrivons enfin aux voitures, tout le monde est là ! L’acte 8 vous racontera la fin de cette histoire et vous divulguera l’épilogue tant attendu ! A + sur les ondes. Pascal Absalon

ACTE 8


L’heure est au bilan ! Si on s’en tient à de pures statistiques et que l’on veut faire parler les chiffres, alors on peut analyser les choses de la façon suivantes :
En exergue,
100% des féminines ont terminé ce challenge ! Cet exploit doit être souligné.
1/3 des participants ont réalisé l’épreuve des 50km avec ses 1200 mètres de dénivelé positif !
2/3 des autres participants ont joué petites jambes en réalisant la promenade des 40 km !
1/4 des candidats ont eu des petits problèmes mécaniques dont 2/3 ont été réglés par Pascal, votre serviteur ! 1/4 des inscrits n’ont pas atteint leur objectif et repartent avec un sentiment d’amertume !
100% des personnes malades ont relevé le défi et surmonté l’épreuve dans l’humilité et l’adversité, de manière à redorer courageusement, un blason souillé par des esprits fallacieux dont les intentions affichées de réussites n’étaient en fait que spécieuses !
Plus de 90% (un pourcentage estimatif car non avoué par tous), ont terminé avec des crampes naissantes (pour certains les crampes avaient même atteint l’adolescence, voire même l’âge adulte !).
D’autres chiffres pourraient être avancés, mais les statistiques ne sont intéressantes que si elles sont finement étudiées et qu’un REX (non pas le sévèrement burnés boiteux qui mange les pinpins tout cru, pour les incultes, il faut comprendre « Retour d’Expérience » !) tire des enseignements profitables à chacun !
Notons que comme les instituts de sondage, aucun nom n’est cité (cf. : loi sur la protection de l’individu et des libertés individuelles), cependant tout le monde se reconnaitra aux travers ces quelques chiffres.
En aparté, je peux vous communiquer de façon confidentielle, les résultats de cette étude pour les récalcitrants durs de la calebasse! Pour revenir à l’histoire, de retour aux voitures, nous constatons avec Olive qui n’est plus très vert (Olive verte ! Ouah, Ouah…), que tous nos amis ont déjà raccroché leur bike et sont prêts à s’arracher. Descente du vélo grimaçante, paroles d’autosatisfactions mutuelles pour l’ensemble du groupe, et tout le monde grimpe comme il peut dans les caisses.
Merde, la 307 à Piche est plus basse qu’à l’aller, j’aurais dû monter dans le 4X4 « Coréonipon » (qui ressemble à un vaisseau directement extrait et adapté pour la route, de Starwar ou peut-être inspiré des voitures Playmobil) à Arnaud ! Les 2 anciens sont partis faire des emplettes en 4X4 « Nissan » (de Parisien) pour acheter le dernier pneu à la mode qui assurera un grip, étudié et développé grâce à la Formule 1 !
Pour des Has Been, le luxe suprême, à conserver religieusement « at last Trophy gamelle », pour conjurer le sort qui s’acharne ! Je pense sincèrement, qu’il s’agit là d’un trouble du comportement intéressant, à étudier dans les écoles de psychologie, voire de psychiatrie ! Je m’étais toujours demandé quel était les retombées pour un vélociste, de participer à ce genre de meeting ?
Maintenant j’ai la réponse ! S’il capte 10% des 5000 participants, en vendant des pneus après course, son beurre est assuré ! D’un commun accord, on décide de rentrer en plantant là les 2 folles ! Elles retrouveront bien le chemin, de toute façon, elles reniflent le jaunard à plus de 50 bornes à la ronde ! Pas d’inquiétude pour eux… Le temps passé dans la voiture pour rentrer à la location est mis à profit pour récupérer. La douce chaleur de la clim réglée à 18,5° par maitre Piche, me tombe sur les bronches ! S
ale Week, côté santé ! « Putain Piche, t’as pas payé ta note de gaz ou quoi, on se caille les noix la dedans ! » Grace cette petite réflexion, j’ai le droit gracieusement à un degré supplémentaire ! Quelle merde ces chauffages à technologie spatiale ! Enfin, nous voilà arrivé au gite. Il est déjà plus de 14 heures. La course à la douche reprend, y’a plutôt intérêt à se laver avant de déjeuner,
100% des candidats sentent le subtil mélange fennec /civette/putois qui dégage une odeur nauséabonde qui éloigne le sévèrement burné !
La table est dressée sous le patio avec tous les restes du weekend, ce qui a pour effet de rappeler l’étale des restos du cœur en début de campagne de distribution ! Incroyable, mais le groupe ne manque pas de ressource, il reste spiritueux, alcool vinifié et fermenté ! Y’a l’embarras du choix ! L’alcool ou le sport ?
Pour accompagner cela, salade maison composée de tous les restes, barquettes familiales de carottes et taboulés avec 3 poulets fermiers cryoconservés depuis le vendredi matin ! L’instant est agréable autour de cette table ou le groupe se reforme. Les commentaires sur les événements du matin vont bon train, on découvre à travers les récits, le vécu des autres parfois un peu romancé !... Jem 2 crottes retrouve sa verve de la veille et se lâche à nouveau dans ses talents d’imitateur.
Il lâche également 2 ou 3 autres talents, avec lesquels on en prend plus avec le nez qu’avec une pelle ! Merci Jem 2 Crottes. Vinvin s’enivre des paroles de Jem en mangeant et sirotant de manière contrôlée, José tourne à la bière, c’est bon pour la récupération musculaire ! Pour ma part, ayant l’œsophage irrité par le renvoi de matières acides, il m’est impossible de boire autre chose que de l’eau plate ! Dure régime imposé par un sport pratiqué à haut niveau, un jour, je devrais faire un choix cornélien !... Cet instant de débriefing est nécessaire, le stress de la course retombe, on est bien mais l’heure tourne, faut se taper le ménage dans ce 160 m2 ! Voilà probablement le moment le moins sympathique du weekend ! Pas grave, à douze, ça fait 14m08 chacun. Globalement, sans aucun coach, le travail s’organise, les voitures sont chargées, les pièces rangées, aspirées et lavées, en un peu plus de temps qu’il n’en faut pour le dire ! Tout le monde se rassemble dans la cour et là soudain, Jem 2 crotte s’aperçois horrifié que le bras oscillant de son mon ex bike est pété (la formule est bonne !). La soudure n’a pas résisté au rythme de forcené, imposé par JEM ! « Putain, t’es dans la merde, j’crois que le vélo était garanti 1 an ! T’auras été dans la merde tout le week, à croire que tu aimes ça ! Cool, on verra ça au retour ! Y’a 2 pistes, patati patata….» Nota bene : Pour rassurer nos lecteurs, ce brave Jem a fait l’objet d’une mesure commerciale de la part du constructeur, il va avoir un cadre tout neuf modèle 2008. Il a vraiment le cul bordé de nouilles, ce Jem ! 16h45, le dernier coup de toile vient d’être donné ! « Bon, j’vais chercher le proprio pour faire l’état des lieux. » Il fait un rayon de soleil, bel météo durant tout le séjour, organisation parfaite, aucun incident diplomatique si ce n’est cette petite anicroche de la veille après midi, due a une gestion du stress d’avant course mal contrôlée ! José à sa tête des mauvais jours, la bière semble lui rester sur l’estomac ! J’entame le tour de visite avec le barbu et le laisse sur le seuil de la porte pour ne pas salir le séjour tout juste nettoyer et pas encore sec ! On en profite pour faire une photo de groupe devant les voitures pour marquer la réussite du séjour ! Clic clac Kodac, l’affaire est dans le sac, merci encore Nath pour avoir pensé à ce précieux sésame ! Je vole au devant du proprio afin de le rejoindre avant la fin de la visite. Les coyotes 2007 Après quelques échanges, celui-ci me réclame des indemnités dues pour la taxe de séjour, le bois consommé ainsi que l’électricité. Un peu plus d’une vingtaine d’euros et quelques centimes ! L’argent liquide se trouvant dans la 307, je lui indique aller la chercher et revenir le payer rubis sur l’ongle. Celui-ci m’attend à l’intérieur. A peine arrivé à la ture, José m’interpelle et me demande le détail du paiement ainsi que les closes du contrat. N’ayant pas de certitudes sur le sujet, José refuse de payer cette dîme et décide de prendre les choses en main ! J’indique aux autres : « Putain, vas-y avoir du rififi, tout le monde aux abris !… » Le temps se couvre soudainement, José disparaît dans la demeure. Un échange musclé s’engage, on perçoit des brides de conversation désagréable concernant notamment une histoire de toilette. Je suis un peu gêné. L’affaire dure plus de cinq bonnes longues minutes ! Faut pas lui en promettre à José, le proprio n’a qu’a bien se tenir, sous peine de prendre une bonne correction ! Enfin José réapparait. Pas de sang sur les mains, c’est bon signe. Il s’avance vers moi et me dit : « Paye, veut rien savoir, mais il va te faire un reçu ! » Trop fort Gillou ! J’suis sur le cul !...Quel négociateur !... Je retourne voir le proprio qui en profite pour me vider son sac, accusant José de l’avoir injustement accablé ! Avec les talents qui sont les mieux dans les affaires sociales, j’arrondie les angles et charge un peu Gillou pour faire passer la pilule au proprio. Je paye donc le zouave et évite le délicat sujet des WC. Celui-ci ne comprend toujours pas ! « Ils étaient pourtant propres avant que vous arriviez ! » Je lui fais signe de laisser tomber et que globalement on était satisfait ! Je m’arrache sur la pointe des pieds en remerciant le bonhomme et en lui faisant nos plates excuses ! 17h00 Fin de l’aventure, tout le monde dans les voitures, direction le Plessis sur Vert !...En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le cortège de voiture s’étire et disparaît dans les méandres de la circulation routière.

EPILOGUE

Weekend planifié dont l’organisation était parfaite, la météo idéale, l’ambiance chaleureuse, les performances à la hauteur de chaque participant ! Nous pouvons remercier collégialement notre président, pour avoir mené à bien cette opération, ainsi que Gilles qui s’est investi dans la recherche du gîte et la préparation des courses. Mille excuses à Arnaud pour avoir oublié le sucre et le Benco, cela ne se reproduira plus à l’avenir ! Enfin, si vous avez besoin d’un négociateur pour quelques affaires que ce soit, n’hésitez pas à faire appel à Gillou alliasse José qui est d’une efficacité redoutable dans cet exercice délicat!... A+ sur les ondes, j’ai nommé, votre serviteur Pascal AMAND
 


 
 
posté le 31-03-2008 à 16:22:47

Les 3h de Crécy

  

Un petit CR de l'epreuve d'Endurance de Crécy !


Arrivée 10 h, préparation du bipède vttiste, prise de plaque, tiens mon binôme est déjà là, impec !

Les seuls souvenirs de Crécy sont les randos nocturnes, du coups, je m'en vais faire mon ptit tour de reco !

Partie roulante au départ avec vent dans le dos, m'est d'avis que ca va partir fort encore ! le single plutot sympa, la liaison dans la vallée, vent de face, chemin rocailleux, plein de boue liquie, hummm un régal ... La route, ok, toujours vent de face, bon ! soit allons-y !
Tiens ca monte bon ca pourrait aller, mais la colle glue fait pale figure à coté des propriétés de la boue de cette patate ! retour au village, descente et montée de l'eglise, ok rebon ...
retour route et tour du terrain de foot, (si y a une équipe de foot à Crécy, ça doit pas être aisé pour eux de jouer sur un marécage !!!!)

Premier sentiment, ca va etre dur, trés dur ! (l'endurance de Soulaire est bien moins physique par exemple ...)

Tiens, le père Salingre (gd manitou crécytois) appelle, traditionnels remerciements, et DEPART .....

Comme prévu, ca envoie grave dans la plaine, chemin détrempée, on mange de la boue, un peu d'azote du paysan du coin fraichement semée pour son blé, rehumm un régal ! Le single dans le bois et longeant le chemin est plutôt moelleux, ca bouffe un max d'energie ...

Et alors là, vu que j'etais dans la 2eme moitié, on attaque le single a travers le bois, et il ne ressemble plus du tout au single du tour de reco, la trace est faite le rendant beaucoup plus délicat à prendre.
La vallée est physique surtout sans roue à sucer !

Premier tour et premier relais, petit nettoyage de la transmission bien utile, 20 mn pour le premier tour, plutot content de moi tiens revoilà déjà Gégé, ca passe vite quand on tape la discute et qu'il y a chambrage maxi avec les gars du forum VéloVert !
2 eme tour, déjà, plus physique, et ainsi de suite, le terrain s'asséchant, sauf cette foutue ligne droite dans la vallée avec vent de face !
3 eme tour, encore plus physique,
4 eme tour, etc ....
Les premiers sont sur leur planète (des gars de Lisieux ayant la bénédiction de Ste thérèse celle qui rit ....).

Parti le premier, j'essaie de calculer mon coups pour ne pas à avoir à repartir dés les 2h50 de course, Gégé arrive à 2h57 de course, on essaie de jouer la montre, mais Mister Salingre ne veut pas en démordre, tant que le premier n'a pas repassé la ligne (le premier arrivant à 03h 04 de course, mais c'est le jeu ma pauv'Lucette) , tout le monde repart , mouarfffffffffffffffffff ,
et zou un ultime tour fait mode rando, sans même vraiment apprécier l'effort,
bilan 3h27 de course !!!

Sans vouloir nier les capacités de pédaleurs de Bruno, les ptits jeun's avaient une sacré niak, Maintenon fort, CSMargon en jambe, Crécy affuté,
Les gars de Lisieux eux ont du se faire limite chier, y en a un qui m'a gratté dans la montée au village, impressionnant ...

Bon voilà, encore merci à Gégé , et à refaire ou à continuer sur une autre epreuve ....

 


 
 
posté le 31-03-2008 à 15:40:12

Le Planning

Où c'est ti qu'on ira ?



Le 5 Avril : - La randos des terriers à St Piat (7h00 à St Rémy):

                    les garennes

                - 09h00 à La Madeleine               

 

Le 13 Avril : - La Jean Racine à Chevreuse (06h00 à St rémy):

                    le site de la JR

                 - 09h00 à st Rémy
 

Le 20 Avril : - 08h30 à La Madeleine, dernière reco 

 

Le 27 Avril :  la notre qu'est à nous qu'on va faire du mieux qu'on peut !
                  The Rando

                  Branle bas de combat à 6h00 à La Madeleine

 

Le 04 Mai : - 8h30 à La Madeleine (débalisage !)

 

Le 11 Mai : - 08h30 à St Rémy 

 

Le 18 Mai : - Raid du Val de Seine (06h30 à St Rémy):

                    les guidons à crampons

                    le bulletin d'inscription

                - 08h30 à La Madeleine

 

Le 24 Mai : - La rando nocturne de Crécy,

                  (on sais pas dans quel état par contre !)

 

Le 25 Mai : - 08h30 à St Rémy

 

Le 01 Juin : - Les chemins conchois (07h15 à St Rémy)

 

Le 8 Juin : - Le triathlon Loisir à Margon (07h00 à St Rémy)

                 Les amis de Margon

                Pensez à définir les binomes en vu de battre la paire                             Vainvain/Gillou    

 

Le 15 Juin : - 08h30 à La Madeleine 

 

Le 22 Juin : - 08h30 à St Rémy

 

Le 29 Juin: - le triathlon de Crécy à Ecluzelles !

 

à suivre .... 

  

Et en projet, la rando à Biloute :

 

Et plein d'autres en fonction de l'humeur du jour !! lol 

 


 
 
 

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